LES FRISSONS DE LA DAME BLANCHE
La Dame Blanche nous promettait des frissons… Elle nous a offert plus que ça. Des acteurs talentueux, une histoire haletante qui nous fait passer du rire à l’inquiétude en une fraction de seconde et des décors à couper le souffle !
La Dame Blanche nous promettait des frissons… Elle nous a offert plus que ça. Des acteurs talentueux, une histoire haletante qui nous fait passer du rire à l’inquiétude en une fraction de seconde et des décors à couper le souffle !
Note de la rédaction : ★★★★
La nouvelle pièce de Sacha Danino et Sébastien Azzopardi – auteur du Tour du Monde en 80 jours et de Dernier Coup de Ciseaux – est une expérience théâtrale originale. Comme dans ses précédentes créations, l’auteur mêle le public à l’intrigue pour le plus grand plaisir de celui-ci. Cette fois-ci, le spectacle débute avant même d’être assis : des placeurs plutôt inquiétants nous accueillent et des personnages revenus des morts déambulent dans le public avec des intentions peu amicales. On rit nerveusement et se demande s’il est encore temps de partir… Jusqu’à ce que la pièce débute. À partir de ce moment, plus de questions. On est bien trop captivé par l’action ! Une histoire d’amour qui tourne mal, des fantômes qui veulent se venger… On se croirait au cinéma ! Sauf qu’ici, on ne sait jamais quand un acteur va venir nous pointer du doigt ou escalader notre fauteuil. Même si l’intrigue n’est pas très originale, elle tient très bien la route et les personnages sont attachants. On s’attend à avoir peur et on a la surprise de rire de bon cœur à de nombreuses reprises. Les rebondissements sont multiples et l’on ne s’ennuie pas une seconde.
Les acteurs, très talentueux, nous entraînent dans la folie de l’histoire avec une aisance impressionnante. Le couple Arthur Jugnot et Anaïs Delva est juste du début à la fin. Ils jouent des personnages qui évoluent constamment sans jamais paraitre à côté de leur rôle. La morale importe peu : malgré sa lâcheté, on s’attache au personnage d’Arthur Jugnot très rapidement car il est humain. On a peur pour lui, avec lui… Anaïs Delva est également parfaite dans le rôle d’Alice : pétillante et gracieuse de son vivant, grave et inquiétante lorsqu’elle incarne la Dame Blanche. Un vrai plaisir de les voir jouer ensemble ! N’oublions pas certains rôles secondaires également très bien interprétés tels que le meilleur ami de Malo, joué par Sebastien Pierre ou la vieille voisine un peu folle crédibilisée par Michèle Garcia. La force de ces personnages participe également à la réussite de cette pièce.
La nouvelle pièce de Sacha Danino et Sébastien Azzopardi – auteur du Tour du Monde en 80 jours et de Dernier Coup de Ciseaux – est une expérience théâtrale originale. Comme dans ses précédentes créations, l’auteur mêle le public à l’intrigue pour le plus grand plaisir de celui-ci. Cette fois-ci, le spectacle débute avant même d’être assis : des placeurs plutôt inquiétants nous accueillent et des personnages revenus des morts déambulent dans le public avec des intentions peu amicales. On rit nerveusement et se demande s’il est encore temps de partir… Jusqu’à ce que la pièce débute. À partir de ce moment, plus de questions. On est bien trop captivé par l’action ! Une histoire d’amour qui tourne mal, des fantômes qui veulent se venger… On se croirait au cinéma ! Sauf qu’ici, on ne sait jamais quand un acteur va venir nous pointer du doigt ou escalader notre fauteuil. Même si l’intrigue n’est pas très originale, elle tient très bien la route et les personnages sont attachants. On s’attend à avoir peur et on a la surprise de rire de bon cœur à de nombreuses reprises. Les rebondissements sont multiples et l’on ne s’ennuie pas une seconde.
Les acteurs, très talentueux, nous entraînent dans la folie de l’histoire avec une aisance impressionnante. Le couple Arthur Jugnot et Anaïs Delva est juste du début à la fin. Ils jouent des personnages qui évoluent constamment sans jamais paraitre à côté de leur rôle. La morale importe peu : malgré sa lâcheté, on s’attache au personnage d’Arthur Jugnot très rapidement car il est humain. On a peur pour lui, avec lui… Anaïs Delva est également parfaite dans le rôle d’Alice : pétillante et gracieuse de son vivant, grave et inquiétante lorsqu’elle incarne la Dame Blanche. Un vrai plaisir de les voir jouer ensemble ! N’oublions pas certains rôles secondaires également très bien interprétés tels que le meilleur ami de Malo, joué par Sebastien Pierre ou la vieille voisine un peu folle crédibilisée par Michèle Garcia. La force de ces personnages participe également à la réussite de cette pièce.
Enfin, la mise en scène et les décors sont magnifiques. Aucun détail n’est laissé au hasard, ce qui donne des univers très aboutis. Les passages d’une situation à l’autre sont fluides grâce à un système de manège. Les nombreux effets spéciaux, classiques du genre de l’« horreur », sont également réussis et participent au stress ambiant. La musique, quant à elle, installe une ambiance inquiétante avec des amplifications très efficaces dans les moments de panique. À noter, enfin, une très belle mise en scène. Les déplacements sont presque chorégraphiés, ce qui donne des scènes particulièrement esthétiques, telles celle où Alice et Malo jouent ensemble au début de la pièce.
Que vous aimiez rire ou vous donner des frissons, les gentils ou les méchants, foncez voir la Dame Blanche pour assister à un très beau moment de théâtre.
La Dame Blanche au théâtre du Palais-Royal. Une pièce de Sebastien Azzopardi et Sacha Danino avec Arthur Jugnot, Anaïs Delva, Emma Brazeilles, Michèle Garcia, Réjane Lefoul, Sébastien Pierre, Benoit Tachoires, Charline Abanades, Vincent Cordier et Jean-Baptiste Darosey
Gabrielle Huet / Le 18 septembre 2015 / Toute la culture
Que vous aimiez rire ou vous donner des frissons, les gentils ou les méchants, foncez voir la Dame Blanche pour assister à un très beau moment de théâtre.
La Dame Blanche au théâtre du Palais-Royal. Une pièce de Sebastien Azzopardi et Sacha Danino avec Arthur Jugnot, Anaïs Delva, Emma Brazeilles, Michèle Garcia, Réjane Lefoul, Sébastien Pierre, Benoit Tachoires, Charline Abanades, Vincent Cordier et Jean-Baptiste Darosey
Gabrielle Huet / Le 18 septembre 2015 / Toute la culture