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Flickr / Textes Descriptifs
"Il n'est pas question de me limiter à un genre, ni de distinguer les arts majeurs des arts mineurs. Mine de plomb, photo argentique ou nouvelles technologies peu importe le médium, face aux "muses vénales" ce qui compte c'est d'avoir quelque chose à dire."
Flickr / Textes Descriptifs
"Il n'est pas question de me limiter à un genre, ni de distinguer les arts majeurs des arts mineurs. Mine de plomb, photo argentique ou nouvelles technologies peu importe le médium, face aux "muses vénales" ce qui compte c'est d'avoir quelque chose à dire."
Taxidermy 2010 © Samuel Guerrier
INTERVIEW Juillet 2011 :
PUBLIC REPUBLIC : 1) You introduce yourself as “the result of miscegenation”. How has the variety of nations and religions in your family affected your creative power?
SAMUEL GUERRIER : Oui je suis le produit d'un métissage : prénom juif, mère française catholique, père tunisien musulman... C'est cette approche laïque des choses qui me définit le mieux: je ne suis pour aucune religion sinon pour toutes ! Enfant, j'ai grandi au milieu de communautés différentes. Cet héritage a fini par influencer mon travail lui même empli de folklore, de contes et de mythologies... J'étudie actuellement le chamanisme chez les inuits dans l'idée de raconter en image une histoire de chasseur aleut...
PUBLIC REPUBLIC : 1) You introduce yourself as “the result of miscegenation”. How has the variety of nations and religions in your family affected your creative power?
SAMUEL GUERRIER : Oui je suis le produit d'un métissage : prénom juif, mère française catholique, père tunisien musulman... C'est cette approche laïque des choses qui me définit le mieux: je ne suis pour aucune religion sinon pour toutes ! Enfant, j'ai grandi au milieu de communautés différentes. Cet héritage a fini par influencer mon travail lui même empli de folklore, de contes et de mythologies... J'étudie actuellement le chamanisme chez les inuits dans l'idée de raconter en image une histoire de chasseur aleut...
Last Call From Brooklyn 2010 © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 2) Do you remember your first steps in photography?
SAMUEL GUERRIER : Pour tout dire c'est un accident, j'étais parti pour devenir peintre, encore aujourd'hui je me vis comme tel... J'ai d'abord fait des collages numériques après une formation d'infographiste, une série intitulée "Sacré et Profane", J'ai fini par y insérer des portraits d'amis, ce fût mon premier contact avec la photo. J'ai tout de suite adoré l'échange avec les modèles, travailler l'éclairage, m'essayer aux clair-obscurs. J'ai toujours été fasciné par l'oeuvre peint de Caravage et le cinéma expressionniste...
SAMUEL GUERRIER : Pour tout dire c'est un accident, j'étais parti pour devenir peintre, encore aujourd'hui je me vis comme tel... J'ai d'abord fait des collages numériques après une formation d'infographiste, une série intitulée "Sacré et Profane", J'ai fini par y insérer des portraits d'amis, ce fût mon premier contact avec la photo. J'ai tout de suite adoré l'échange avec les modèles, travailler l'éclairage, m'essayer aux clair-obscurs. J'ai toujours été fasciné par l'oeuvre peint de Caravage et le cinéma expressionniste...
Medias et satellites, les nouveaux messagers © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 3) What techniques do you use?
SAMUEL GUERRIER : J'envisage la photo comme une peinture, c'est d'ailleurs le rendu que je donne à tous mes clichés, je les retravaille sur photoshop et illustrator, mon vrai studio photo... Tous mes décors de fond sont créés en surimpression, je joue avec les négatifs afin d'obtenir des luminescences et autres effets de glacis si chers aux primitifs flamands.
PUBLIC REPUBLIC : 4) How do you select your models?
SAMUEL GUERRIER : Mes séries de photos se présentent comme des scènes de films aussi je ne travaille qu'avec des acteurs. Elisa Sergent (Ladybird) véritable muse pour moi est un actrice confirmée qui joue régulièrement sur les scènes parisiennes. Je l'ai découverte dans Le barbier de Séville de Beaumarchais et dans L'éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde, elle y était tout simplement sublime. Dan Uzan (Taxidermy) est comédien et réalisateur. Cet acteur instinctif possède à mes yeux une intériorité rare !
SAMUEL GUERRIER : J'envisage la photo comme une peinture, c'est d'ailleurs le rendu que je donne à tous mes clichés, je les retravaille sur photoshop et illustrator, mon vrai studio photo... Tous mes décors de fond sont créés en surimpression, je joue avec les négatifs afin d'obtenir des luminescences et autres effets de glacis si chers aux primitifs flamands.
PUBLIC REPUBLIC : 4) How do you select your models?
SAMUEL GUERRIER : Mes séries de photos se présentent comme des scènes de films aussi je ne travaille qu'avec des acteurs. Elisa Sergent (Ladybird) véritable muse pour moi est un actrice confirmée qui joue régulièrement sur les scènes parisiennes. Je l'ai découverte dans Le barbier de Séville de Beaumarchais et dans L'éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde, elle y était tout simplement sublime. Dan Uzan (Taxidermy) est comédien et réalisateur. Cet acteur instinctif possède à mes yeux une intériorité rare !
Free your mind © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 5) Do you follow the example of any famous photographers?
SAMUEL GUERRIER : Je pourrais vous citer quelques noms, Man Ray, Edward Steichen, Gertrude Käsebier, Horst, Erwin Olaf... Mais ce n'est pas la photographie qui m'a amené à l'art. Quand je pense photo, je pense musique, littérature, peinture, graphisme, antiquités, cinéma, bref tout sauf photo... Je reste plus influencé par un film comme "The night of the hunter" de Charles Laughton que je ne le serai jamais par l'oeuvre d'un photographe.
PUBLIC REPUBLIC : 6) Is photography popular in France?
SAMUEL GUERRIER : Je dirais que oui, il y a à Paris le Musée Européen de la Photographie, mais aussi des festivals en province comme celui des Rencontres d'Arles. Pour ma part j'aime beaucoup les iconoclastes Pierre&Gilles et Bettina Rheims, j'affectionne aussi l'univers rétro et romantique des photographes plus confidentiels que sont Raphael Neal et Lisa Roze.
SAMUEL GUERRIER : Je pourrais vous citer quelques noms, Man Ray, Edward Steichen, Gertrude Käsebier, Horst, Erwin Olaf... Mais ce n'est pas la photographie qui m'a amené à l'art. Quand je pense photo, je pense musique, littérature, peinture, graphisme, antiquités, cinéma, bref tout sauf photo... Je reste plus influencé par un film comme "The night of the hunter" de Charles Laughton que je ne le serai jamais par l'oeuvre d'un photographe.
PUBLIC REPUBLIC : 6) Is photography popular in France?
SAMUEL GUERRIER : Je dirais que oui, il y a à Paris le Musée Européen de la Photographie, mais aussi des festivals en province comme celui des Rencontres d'Arles. Pour ma part j'aime beaucoup les iconoclastes Pierre&Gilles et Bettina Rheims, j'affectionne aussi l'univers rétro et romantique des photographes plus confidentiels que sont Raphael Neal et Lisa Roze.
2011 © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 7) Can you define your style?
SAMUEL GUERRIER : Mon style est hybride entre photographie, peinture et cinéma... Je le définirais aussi comme étant baroque et fantasmagorique, lewis-carrollien et burtonien... Je suis un conteur d'images c'est pourquoi j'ai cette approche cinétique et cinéphile de la photo, tous mes portfolios se présentent comme des storyboards... Un jour quelqu'un m'a dit qu'en regardant mes images qu'il avait l'impression de regarder un film muet ! C'est là je crois le meilleur compliment que l'on m'ait jamais fait ! Mon travail est une sorte de mélange entre Méliès, Muybridge et cet ancêtre du cinéma qu'est la lanterne magique...
PUBLIC REPUBLIC : 8) Your models express strong emotions. How do they catch the meaning of your photos?
SAMUEL GUERRIER : Je suis content que vous le ressentiez de cette façon. Comme souvent au cinéma je pars d'une base artificielle pour tendre vers le réel, je m'emploie à faire naître l'émotion la plus vraie qui soit chez l'acteur. ¨Pour cela il faut y aller progressivement, chacune de mes histoires commencent par une scène de la vie ordinaire avant de basculer dans le fantastique. C'est à ce moment précis où la tension entre en scène et où la photogénie du modèle ne suffit plus, d'où l'intérêt pour moi de travailler avec des acteurs chevronnés. J'aime les coacher, les faire évoluer sur le plan émotionnel. Je prends le temps de leur parler de leur personnage comme le ferait un metteur en scène avec ses acteurs...
SAMUEL GUERRIER : Mon style est hybride entre photographie, peinture et cinéma... Je le définirais aussi comme étant baroque et fantasmagorique, lewis-carrollien et burtonien... Je suis un conteur d'images c'est pourquoi j'ai cette approche cinétique et cinéphile de la photo, tous mes portfolios se présentent comme des storyboards... Un jour quelqu'un m'a dit qu'en regardant mes images qu'il avait l'impression de regarder un film muet ! C'est là je crois le meilleur compliment que l'on m'ait jamais fait ! Mon travail est une sorte de mélange entre Méliès, Muybridge et cet ancêtre du cinéma qu'est la lanterne magique...
PUBLIC REPUBLIC : 8) Your models express strong emotions. How do they catch the meaning of your photos?
SAMUEL GUERRIER : Je suis content que vous le ressentiez de cette façon. Comme souvent au cinéma je pars d'une base artificielle pour tendre vers le réel, je m'emploie à faire naître l'émotion la plus vraie qui soit chez l'acteur. ¨Pour cela il faut y aller progressivement, chacune de mes histoires commencent par une scène de la vie ordinaire avant de basculer dans le fantastique. C'est à ce moment précis où la tension entre en scène et où la photogénie du modèle ne suffit plus, d'où l'intérêt pour moi de travailler avec des acteurs chevronnés. J'aime les coacher, les faire évoluer sur le plan émotionnel. Je prends le temps de leur parler de leur personnage comme le ferait un metteur en scène avec ses acteurs...
Logo SEIKIA © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 9) What historical events do you try to reproduce in your photos?
SAMUEL GUERRIER : J'aime au cinéma les histoires dramatiques sur fond historique comme "Gone to the wind ", "Le Guépard", " Barry Lyndon " ... J'aime les costumes d'époques, les antiquités... Un objet ancien possède déjà une histoire et stimule davantage l'imagination du spectateur... Me croirez-vous si je vous dis que je ne suis pas quelqu'un de passéiste ?! Ma dernière série s'intitule "Le rêve de Copernic" un voyage métaphorique entre le moyen-âge et la Renaissance. Je voulais traiter de l'obscurantisme religieux qui a toujours cours de nos jours. Il me semble plus judicieux de transposer un sujet dérangeant actuel dans une autre époque...
PUBLIC REPUBLIC : 10) The clothing of your models and the decoration are really impressive! What triggers your great power of imagination?
SAMUEL GUERRIER : La recherche des vêtements et des accessoires est pour moi comme une chasse au trésor... Je peux passer des mois à chercher un costume : ce fut le cas pour le pad de football américain que porte Dan Uzan dans "Taxidermy" . Il date des années 30 et ne fut pas facile à dénicher... Par ailleurs, je me suis longtemps intéressé à la période art-déco. Avec d'un côté les modernistes comme Pierre Chareau, Eileen Gray ... et de l'autre les traditionnalistes : Jacques-Emile Ruhlmann, Armand-Albert Rateau... Je reste admiratif de l'artisanat d'art : les laques de Dunant ou la verrerie de René Lalique... tout y est inspiré et inspirant !!!
SAMUEL GUERRIER : J'aime au cinéma les histoires dramatiques sur fond historique comme "Gone to the wind ", "Le Guépard", " Barry Lyndon " ... J'aime les costumes d'époques, les antiquités... Un objet ancien possède déjà une histoire et stimule davantage l'imagination du spectateur... Me croirez-vous si je vous dis que je ne suis pas quelqu'un de passéiste ?! Ma dernière série s'intitule "Le rêve de Copernic" un voyage métaphorique entre le moyen-âge et la Renaissance. Je voulais traiter de l'obscurantisme religieux qui a toujours cours de nos jours. Il me semble plus judicieux de transposer un sujet dérangeant actuel dans une autre époque...
PUBLIC REPUBLIC : 10) The clothing of your models and the decoration are really impressive! What triggers your great power of imagination?
SAMUEL GUERRIER : La recherche des vêtements et des accessoires est pour moi comme une chasse au trésor... Je peux passer des mois à chercher un costume : ce fut le cas pour le pad de football américain que porte Dan Uzan dans "Taxidermy" . Il date des années 30 et ne fut pas facile à dénicher... Par ailleurs, je me suis longtemps intéressé à la période art-déco. Avec d'un côté les modernistes comme Pierre Chareau, Eileen Gray ... et de l'autre les traditionnalistes : Jacques-Emile Ruhlmann, Armand-Albert Rateau... Je reste admiratif de l'artisanat d'art : les laques de Dunant ou la verrerie de René Lalique... tout y est inspiré et inspirant !!!
Les enfants d'Icare © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 11) Where do you exhibit your photos?
SAMUEL GUERRIER : Principalement à Paris, et en Allemagne. Je suis actuellement en contact avec plusieurs galeries d'art, dont une aux Etats-Unis, et une autre à Tokyo... mais chut ! c'est encore secret... En attendant mon site officiel, certains de mes travaux sont visibles sur myspace et facebook.
SAMUEL GUERRIER : Principalement à Paris, et en Allemagne. Je suis actuellement en contact avec plusieurs galeries d'art, dont une aux Etats-Unis, et une autre à Tokyo... mais chut ! c'est encore secret... En attendant mon site officiel, certains de mes travaux sont visibles sur myspace et facebook.
Ladybird 2009 © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 12) Have you made landscape photos? Why do you prefer portraits?
SAMUEL GUERRIER : Non, et pourtant j'aimerais me rapprocher en photo des paysages romantiques et désolés du peintre Caspar David Friedrich ! Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais envisagé le paysage comme un sujet : il reste à mes yeux un élément décoratif au même titre qu'un meuble, j'ai encore beaucoup à apprendre... Je ne sais pas faire sans modèle, du reste je ne photographie jamais mes acteurs en extérieur mais toujours en studio devant un mur blanc. Tous les décors sont ajoutés ensuite, un peu comme au cinéma avec le fond bleu. J'aime avant tout travailler avec les acteurs. J'intègre aussi dans mes photos toutes sortes d'insectes et d'animaux. Si je mets en avant leur symbolique c'est pour mieux parler des pulsions humaines...
SAMUEL GUERRIER : Non, et pourtant j'aimerais me rapprocher en photo des paysages romantiques et désolés du peintre Caspar David Friedrich ! Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais envisagé le paysage comme un sujet : il reste à mes yeux un élément décoratif au même titre qu'un meuble, j'ai encore beaucoup à apprendre... Je ne sais pas faire sans modèle, du reste je ne photographie jamais mes acteurs en extérieur mais toujours en studio devant un mur blanc. Tous les décors sont ajoutés ensuite, un peu comme au cinéma avec le fond bleu. J'aime avant tout travailler avec les acteurs. J'intègre aussi dans mes photos toutes sortes d'insectes et d'animaux. Si je mets en avant leur symbolique c'est pour mieux parler des pulsions humaines...
Un dragon sans feu © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 13) What are your professional ambitions?
SAMUEL GUERRIER : Multiplier les expositions et voyager dans le monde... J'ai également un projet de livre photos pour l'année prochaine, un recueil de mes premiers portfolios... Je souhaite aussi collaborer avec des artistes musiciens, comme je l'ai fait avec le groupe anglais "The Spectral Mirror". J'ai eu un coup de coeur en écoutant "Our foolish hands" sur Myspace. Nous avons réalisé depuis une série de visuels pour leur premier album...
SAMUEL GUERRIER : Multiplier les expositions et voyager dans le monde... J'ai également un projet de livre photos pour l'année prochaine, un recueil de mes premiers portfolios... Je souhaite aussi collaborer avec des artistes musiciens, comme je l'ai fait avec le groupe anglais "The Spectral Mirror". J'ai eu un coup de coeur en écoutant "Our foolish hands" sur Myspace. Nous avons réalisé depuis une série de visuels pour leur premier album...
Love is a vampire 2009 © Samuel Guerrier
PUBLIC REPUBLIC : 14) Would you teach young photographers?
SAMUEL GUERRIER : Pourquoi pas ?! La transmission est une chose importante. Certains artistes dont j'ai croisé la route ont eu la générosité de me faire partager un peu de leur savoir faire. Je serai heureux d'en faire autant demain.
PUBLIC REPUBLIC : 15) If photography is a single world, what rules it ?
SAMUEL GUERRIER : Le pouvoir de l'imagination !!! Que je serais tenté d'appeler le troisième oeil...
SAMUEL GUERRIER : Pourquoi pas ?! La transmission est une chose importante. Certains artistes dont j'ai croisé la route ont eu la générosité de me faire partager un peu de leur savoir faire. Je serai heureux d'en faire autant demain.
PUBLIC REPUBLIC : 15) If photography is a single world, what rules it ?
SAMUEL GUERRIER : Le pouvoir de l'imagination !!! Que je serais tenté d'appeler le troisième oeil...
Affiche Théâtre 2008 © Samuel Guerrier
19 Septembre 2010
EXPOSITION : "Sacred and Secular" "Sacré et profane" (Dada digital collages), 17 photos
Exhibition in Germany on September 19th, 2010
-::Atelier Brandeschneiders::- Mönchsgasse2 - 67762 Hammelburg
0176*61506823 - 09704*1397
Portraits and computer graphics : Samuel Guerrier
Models : Elisa Sergent, Dan Uzan, Antoine Daugy, Emmanuel Dahan, Teddy Merchadier.
Du 17 mars au 17 avril 2009 :
EXPOSITION : "Sacré et Profane", au Pause Café - 41 rue de Charonne 75011 PARIS
Du 18 juin au 15 septembre 2009
Nouvelle EXPOSITION "Sacré et Profane" :
VERNISSAGE le 18 juin 2009 à 18h (en face du Théâtre de L'Atelier)
à David Immobilier, 7 pl Charles Dullin 75018 PARIS
En projet : l'édition d'un livre de photos...
Il réalise des portfolios avec ses tableaux,
utilisant ses photographies, graphisme et infographie :
- Portfolio "SACRE ET PROFANE" (collages dada numériques)
- Portfolio "UN DRAGON SANS FEU"
- Portfolio "SCARFACE"
- Portfolio "CINDY SHERMAN MOMENT"
- Portfolio "UN JALOUX REPENTI"
- Portfolio "LES ATOMES DE L’AME"
- Portfolio "LOVE IS A VAMPIRE" 2009
- Portfolio "LADYBIRD" 2009
- Portfolio "TAXIDERMY" 2010
- Portfolio "LAST CALL FROM BROOKLYN" 2010
- Portfolio "THE DREAM OF COPERNICUS" 2011
Créateur d'affiche : LES CAPRICES DE MARIANNE qui se jouée au Lucernaire de Janvier à décembre 2009 dans une mise en scène de Sébastien Azzopardi.
Il a conçu divers logos : Sequia, etc.
EXPOSITION : "Sacred and Secular" "Sacré et profane" (Dada digital collages), 17 photos
Exhibition in Germany on September 19th, 2010
-::Atelier Brandeschneiders::- Mönchsgasse2 - 67762 Hammelburg
0176*61506823 - 09704*1397
Portraits and computer graphics : Samuel Guerrier
Models : Elisa Sergent, Dan Uzan, Antoine Daugy, Emmanuel Dahan, Teddy Merchadier.
Du 17 mars au 17 avril 2009 :
EXPOSITION : "Sacré et Profane", au Pause Café - 41 rue de Charonne 75011 PARIS
Du 18 juin au 15 septembre 2009
Nouvelle EXPOSITION "Sacré et Profane" :
VERNISSAGE le 18 juin 2009 à 18h (en face du Théâtre de L'Atelier)
à David Immobilier, 7 pl Charles Dullin 75018 PARIS
En projet : l'édition d'un livre de photos...
Il réalise des portfolios avec ses tableaux,
utilisant ses photographies, graphisme et infographie :
- Portfolio "SACRE ET PROFANE" (collages dada numériques)
- Portfolio "UN DRAGON SANS FEU"
- Portfolio "SCARFACE"
- Portfolio "CINDY SHERMAN MOMENT"
- Portfolio "UN JALOUX REPENTI"
- Portfolio "LES ATOMES DE L’AME"
- Portfolio "LOVE IS A VAMPIRE" 2009
- Portfolio "LADYBIRD" 2009
- Portfolio "TAXIDERMY" 2010
- Portfolio "LAST CALL FROM BROOKLYN" 2010
- Portfolio "THE DREAM OF COPERNICUS" 2011
Créateur d'affiche : LES CAPRICES DE MARIANNE qui se jouée au Lucernaire de Janvier à décembre 2009 dans une mise en scène de Sébastien Azzopardi.
Il a conçu divers logos : Sequia, etc.
PUBLIC REPUBLIC
Artist of the Week — Samuel Guerrier
July 22, 2011
b[Interview of Yana Radilova with the photographer Samuel Guerrier]b
Samuel Guerrier: “The power of imagination rules the world of photography!”
Public Republic : You introduce yourself as “the result of miscegenation”. How has the variety of nations and religions in your family affected your creative power?
Yes, I am a result of miscegenation. My mother was a French Catholic, my father is a Tunisian Muslim, and I have a Jewish first name…. In this context I have a laic approach of things; I already wrote that I am not for any one religion or else – I’m for all of them. As a child, I grew up amongst different communities. This quite influenced my work which reflects folklore, fairy tales and mythology… I am presently studying shamanism in Inuit mythology to be able to depict a story of an Aleut huntsman…
Do you remember your first steps in photography?
Frankly, this is accidental I started off as an artist and even today I make my living from painting. I started off with digital collages after training as a computer graphics specialist, with a series called “Sacred and Secular”, I finished by inserting portraits of friends, this was my first contact with photography. I immediately loved the exchange between the models, working on the light, trying some claire-obscure techniques (chiaroscuro). I am also fascinated with the work of Caravaggio and the expressionist cinema.
What techniques do you use?
I see photos as a painting, this is the atmosphere I try to convey in my snapshots, I work on them on Photoshop and illustrator, which is my real photo studio. All my background decors are done in double exposure; I work the negatives to obtain luminescence and other glaze effects used so well by the Flemish primitives.
How do you select your models?
My series of photos are rather similar to film scenes also I only work with actors. Elisa Sergent (Ladybird) is my muse: she is a confirmed actress who regularly plays in Parisian theatres. I discovered her in Beaumarchais’ Barber of Sevilla and in Lady Windermere's Fan by Oscar Wilde, she is absolutely stunning. Dan Uzan, the actor in Taxidermy is a comedian and director. This actor has a rare inner nature!
Do you follow the example of any famous photographers?
I could quote you several names like Man Ray, Edward Steichen, Gertrude Käsebier, etc… but it is not photography which brought me to art. When I think photos, I associate music, literature, paintings, graphics, antiquities, cinema, in short everything except the actual photo… I remain more influenced by films like Charles Laughton “The night of the hunter” than actual photos.
Is photography popular in France?
I would say yes, in Paris we have the European Photography Museum, but also there are festivals in the provinces like “Rencontres d’Arles”. I appreciate so much the iconoclasts like Pierre & Gilles and Bettina Rheims; I also love the retro and romantic world of more confidential type of photographs like Raphael Neal and Lisa Roze.
Can you define your style?
My style is hybrid, between photography, painting and cinema. I would define it rather like something between baroque and phantasmagorical, Lewis Carroll type and of course Burtonian. I am a narrator or storyteller with pictures, and I have this kinetic and indeed cinema goer’s approach to photography, all my portfolios are like storyboards. Someone once said about my work when he looked at my pictures that he felt he was looking at the silent screen movies. This, I think, was the best compliment I ever received. My work is a type of mix between Méliès, Muybridge and the magic lantern which started off cinema.
Your models express strong emotions. How do they catch the meaning of your photos?
I am happy that you see it like this. As often in cinema, I start from an artificial base to obtain reality, I try to obtain the deepest and most sincere feeling from the actor. For this, one must approach it progressively, each one of my stories begin with a scene taken from every day life before jumping in to the fantastic world. It is at this very moment that the tension mounts and where the photogenic power of the model is no longer enough, and so now you understand how important it is for me to work with seasoned actors. I love coaching them, making them progress on an emotional level. I take time to speak to them about their character just like a film director with his actors
What historical events do you try to reproduce in your photos?
In films, I am a real fan of dramatic stories like “Gone with the wind”, “Il Gattopardo”, ”Barry Lyndon”… I love period costumes, antiques; an old object has a history and stimulates more imagination on the spectator.
Will you believe me when I tell you that I do not cling to the past? My last series was called “The Dream of Copernicus” a metaphorical travel between the Middle Ages and the Renaissance. I wanted to evoke the subject of religious obscurantism which is still very much alive today. I found it more effective and wiser to transpose an upsetting and indeed perplexing subject into another period.
The clothing of your models and the decoration are really impressive! What triggers your great power of imagination?
My quest for clothes and accessories is rather like a treasure hunt. I am capable of spending months looking for the right costume; this happened for the American football pad that Dan Uzan wears in Taxidermy. It dates from the 1930’s and proved difficult to find; also, I have been interested in the art-deco period. Pierre Chareau, Eillen Gray for the modernists and the more traditionalists like Jacques-Emile Rulhlmann, Armand-Albert Rateau; I also like art craftwork, like the Dunant lacquer work or Rene Lalique glassware; everything is inspired and inspiring!
Where do you exhibit your photos?
Mainly in Paris and in Germany. I am presently in contact with several art galleries, one in America and another in Tokyo; but hush-hush – this is a secret! Some of my works may be viewed on Myspace (www.myspace.com/samuelguerrier) and Facebook (guersam@yahoo.fr) I am presently working on my official website.
Have you made landscape photos? Why do you prefer portraits?
I am sorry to say no; and really I would love to get on photo the romantic and desolate landscape in the Caspar David Friedrich paintings. Up to now, I never really thought about landscape as a subject, for me it remains a decorative element just like a piece of furniture. I still have a lot to learn. I am unable to work without a model, and for this reason I never photograph actors outside always in studio in front of a white wall. Then all the decors are added, a little like in cinema with the blue screen compositing (chrome key). I love working with actors. I also bring into my photos all types of insects and animals. If I draw attention to their symbolism, it is to illustrate human impulses.
What are your professional ambitions?
Hold more expos and travel throughout the world, I also have a project of a photo book for next year, a collection of my first portfolios, I also wish to work with musicians as I did with the English group “The Spectral Mirror”. I really loved listening to they repertoire “Our foolish hands” on Myspace. Since then we have made a series of visuals for their first album.
Would you teach young photographers?
Why not! Transmission is an important thing. Certain artists I met were generous and allowed me benefit from their know-how. I would be happy to do the same tomorrow.
If photography is a single world, what rules it?
The power of the imagination!!! Which I would really call “the third eye”!
Short Artistic Bio :
1995 : Drawing courses to the Académie de la Grande Chaumière
(Academy of the large thatched cottage)
1996 : Expressionist Painting courses to the J.Y Guionet artist studio.
1997 : Computer Graphics Designer training (Photoshop/Illustrator)
1998 : Webmaster / Network Administrator training
1999 : L’Ecole des Beaux-Arts à Caen (School of Fine Arts in Caen)
2002 : Freelance Graphic Designer
Since 2007 : Artist & Photographer (several exhibitions in Paris and Germany)
Artist of the Week — Samuel Guerrier
July 22, 2011
b[Interview of Yana Radilova with the photographer Samuel Guerrier]b
Samuel Guerrier: “The power of imagination rules the world of photography!”
Public Republic : You introduce yourself as “the result of miscegenation”. How has the variety of nations and religions in your family affected your creative power?
Yes, I am a result of miscegenation. My mother was a French Catholic, my father is a Tunisian Muslim, and I have a Jewish first name…. In this context I have a laic approach of things; I already wrote that I am not for any one religion or else – I’m for all of them. As a child, I grew up amongst different communities. This quite influenced my work which reflects folklore, fairy tales and mythology… I am presently studying shamanism in Inuit mythology to be able to depict a story of an Aleut huntsman…
Do you remember your first steps in photography?
Frankly, this is accidental I started off as an artist and even today I make my living from painting. I started off with digital collages after training as a computer graphics specialist, with a series called “Sacred and Secular”, I finished by inserting portraits of friends, this was my first contact with photography. I immediately loved the exchange between the models, working on the light, trying some claire-obscure techniques (chiaroscuro). I am also fascinated with the work of Caravaggio and the expressionist cinema.
What techniques do you use?
I see photos as a painting, this is the atmosphere I try to convey in my snapshots, I work on them on Photoshop and illustrator, which is my real photo studio. All my background decors are done in double exposure; I work the negatives to obtain luminescence and other glaze effects used so well by the Flemish primitives.
How do you select your models?
My series of photos are rather similar to film scenes also I only work with actors. Elisa Sergent (Ladybird) is my muse: she is a confirmed actress who regularly plays in Parisian theatres. I discovered her in Beaumarchais’ Barber of Sevilla and in Lady Windermere's Fan by Oscar Wilde, she is absolutely stunning. Dan Uzan, the actor in Taxidermy is a comedian and director. This actor has a rare inner nature!
Do you follow the example of any famous photographers?
I could quote you several names like Man Ray, Edward Steichen, Gertrude Käsebier, etc… but it is not photography which brought me to art. When I think photos, I associate music, literature, paintings, graphics, antiquities, cinema, in short everything except the actual photo… I remain more influenced by films like Charles Laughton “The night of the hunter” than actual photos.
Is photography popular in France?
I would say yes, in Paris we have the European Photography Museum, but also there are festivals in the provinces like “Rencontres d’Arles”. I appreciate so much the iconoclasts like Pierre & Gilles and Bettina Rheims; I also love the retro and romantic world of more confidential type of photographs like Raphael Neal and Lisa Roze.
Can you define your style?
My style is hybrid, between photography, painting and cinema. I would define it rather like something between baroque and phantasmagorical, Lewis Carroll type and of course Burtonian. I am a narrator or storyteller with pictures, and I have this kinetic and indeed cinema goer’s approach to photography, all my portfolios are like storyboards. Someone once said about my work when he looked at my pictures that he felt he was looking at the silent screen movies. This, I think, was the best compliment I ever received. My work is a type of mix between Méliès, Muybridge and the magic lantern which started off cinema.
Your models express strong emotions. How do they catch the meaning of your photos?
I am happy that you see it like this. As often in cinema, I start from an artificial base to obtain reality, I try to obtain the deepest and most sincere feeling from the actor. For this, one must approach it progressively, each one of my stories begin with a scene taken from every day life before jumping in to the fantastic world. It is at this very moment that the tension mounts and where the photogenic power of the model is no longer enough, and so now you understand how important it is for me to work with seasoned actors. I love coaching them, making them progress on an emotional level. I take time to speak to them about their character just like a film director with his actors
What historical events do you try to reproduce in your photos?
In films, I am a real fan of dramatic stories like “Gone with the wind”, “Il Gattopardo”, ”Barry Lyndon”… I love period costumes, antiques; an old object has a history and stimulates more imagination on the spectator.
Will you believe me when I tell you that I do not cling to the past? My last series was called “The Dream of Copernicus” a metaphorical travel between the Middle Ages and the Renaissance. I wanted to evoke the subject of religious obscurantism which is still very much alive today. I found it more effective and wiser to transpose an upsetting and indeed perplexing subject into another period.
The clothing of your models and the decoration are really impressive! What triggers your great power of imagination?
My quest for clothes and accessories is rather like a treasure hunt. I am capable of spending months looking for the right costume; this happened for the American football pad that Dan Uzan wears in Taxidermy. It dates from the 1930’s and proved difficult to find; also, I have been interested in the art-deco period. Pierre Chareau, Eillen Gray for the modernists and the more traditionalists like Jacques-Emile Rulhlmann, Armand-Albert Rateau; I also like art craftwork, like the Dunant lacquer work or Rene Lalique glassware; everything is inspired and inspiring!
Where do you exhibit your photos?
Mainly in Paris and in Germany. I am presently in contact with several art galleries, one in America and another in Tokyo; but hush-hush – this is a secret! Some of my works may be viewed on Myspace (www.myspace.com/samuelguerrier) and Facebook (guersam@yahoo.fr) I am presently working on my official website.
Have you made landscape photos? Why do you prefer portraits?
I am sorry to say no; and really I would love to get on photo the romantic and desolate landscape in the Caspar David Friedrich paintings. Up to now, I never really thought about landscape as a subject, for me it remains a decorative element just like a piece of furniture. I still have a lot to learn. I am unable to work without a model, and for this reason I never photograph actors outside always in studio in front of a white wall. Then all the decors are added, a little like in cinema with the blue screen compositing (chrome key). I love working with actors. I also bring into my photos all types of insects and animals. If I draw attention to their symbolism, it is to illustrate human impulses.
What are your professional ambitions?
Hold more expos and travel throughout the world, I also have a project of a photo book for next year, a collection of my first portfolios, I also wish to work with musicians as I did with the English group “The Spectral Mirror”. I really loved listening to they repertoire “Our foolish hands” on Myspace. Since then we have made a series of visuals for their first album.
Would you teach young photographers?
Why not! Transmission is an important thing. Certain artists I met were generous and allowed me benefit from their know-how. I would be happy to do the same tomorrow.
If photography is a single world, what rules it?
The power of the imagination!!! Which I would really call “the third eye”!
Short Artistic Bio :
1995 : Drawing courses to the Académie de la Grande Chaumière
(Academy of the large thatched cottage)
1996 : Expressionist Painting courses to the J.Y Guionet artist studio.
1997 : Computer Graphics Designer training (Photoshop/Illustrator)
1998 : Webmaster / Network Administrator training
1999 : L’Ecole des Beaux-Arts à Caen (School of Fine Arts in Caen)
2002 : Freelance Graphic Designer
Since 2007 : Artist & Photographer (several exhibitions in Paris and Germany)