« Le décor ingénieux est plaisant, les comédiens rôdés se donnent à fond dans les rôles mythiques d'une pièce qui avec des fausses allures de vaudeville éculé est en fait une œuvre polémique, un brûlot. Beaumarchais y raille une société où le pouvoir est courtisé par tous à tous les niveaux, où les aventuriers vifs et agiles doivent être surdimensionnés pour faire entendre une quelconque contestation, risquant alors la prison ou pire. Figaro en est le plus séduisant exemple. Ici il aide son ci-devant patron, le Comte Almaviva à enlever à un vieux prétendu-futur-mari la jeune personne qui lui trotte dans la cervelle depuis des mois. Un tandem ex-valet ex-maître bondissant, une divine pupille d'un gras docteur, des clins d'œil au polar, à la comédie musicale avec airs chantés d'une modernité désopilante, mimiques et jeux de scènes appuyés, c'est une rigolade limite pantalonnade. Figaro est un brave gars débrouillard, le Comte séducteur impeccable a ce qu'il faut d'ingéniosité, l'entremetteur Bazile est archi-patibulaire, L'éveillé est un hurluberlu désopilant, l'encombrant barbon Bartholo éructe façon De Funès, Rosine est piquante et chante à ravir . La version du Barbier qui nous est proposée au Lucernaire ne se prend pas au sérieux, ça cavale, ça filoche, et c'est déjà la fin. On en rit encore. » Marie Ordinis 31/01/05
MEGACOMIK.COM : Le Barbier de Séville
« Le décor ingénieux est plaisant, les comédiens rôdés se donnent à fond dans les rôles mythiques d'une pièce qui avec des fausses allures de vaudeville éculé est en fait une œuvre polémique, un brûlot. Beaumarchais y raille une société où le pouvoir est courtisé par tous à tous les niveaux, où les aventuriers vifs et agiles doivent être surdimensionnés pour faire entendre une quelconque contestation, risquant alors la prison ou pire. Figaro en est le plus séduisant exemple. Ici il aide son ci-devant patron, le Comte Almaviva à enlever à un vieux prétendu-futur-mari la jeune personne qui lui trotte dans la cervelle depuis des mois. Un tandem ex-valet ex-maître bondissant, une divine pupille d'un gras docteur, des clins d'œil au polar, à la comédie musicale avec airs chantés d'une modernité désopilante, mimiques et jeux de scènes appuyés, c'est une rigolade limite pantalonnade. Figaro est un brave gars débrouillard, le Comte séducteur impeccable a ce qu'il faut d'ingéniosité, l'entremetteur Bazile est archi-patibulaire, L'éveillé est un hurluberlu désopilant, l'encombrant barbon Bartholo éructe façon De Funès, Rosine est piquante et chante à ravir . La version du Barbier qui nous est proposée au Lucernaire ne se prend pas au sérieux, ça cavale, ça filoche, et c'est déjà la fin. On en rit encore. » Marie Ordinis 31/01/05
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