FESTIVAL CHARNIE CHAMPAGNE :
UN SPECTACLE... DE RÊVE GRÂCE À SACHE GUITRY
Le Rideau est tombé en beauté sur le festival 2006 : un public fidèle a plébiscité « Faisons un rêve », interprété par une jeune compagnie fidèle à l’esprit du Maître, Sacha Guitry.
Le ciel est serein, le cadre du manoir de Beaumont toujours majestueux… On apporte des chaises pour faire face à l’affluence. À raison d’un trait d’esprit par réplique, les réactions iront crescendo, le rire communicatif de quelques-uns donnant le ton !
Conformément à la règle du genre, le mari est aveugle, balourd et riche… et cocu, mais le talent de Frédéric Imberty, lui donne une dimensions grandiose. La femme est mieux que jolie, piquante et inconsciemment (?) provocatrice… Le rôle sied à ravir à Elisa Sergent et on ne peut qu’approuver l’élan irrésistible de l’amant, Sébastien Azzopardi.compagniesebastienazzopardi.com/Sebastien-AZZOPARDI_a10.html cynique et pourtant sympathique.
Trois ou quatre personnages ? Au trio classique s’ajoute un quatrième personnage (virtuel !), le téléphone, surprenant pour une pièce créée en 1916 ! L’auteur, toujours novateur, avait-il pressenti l’omniprésence du portable ?
Sacha Guitry était-il cynique, misogyne, cruel, lucide ? On peut en débattre mais qu’importe, ses mots, ses aphorismes font toujours mouche. Faute de pouvoir tout citer, en voici deux : « Les femmes n’ont pas d’âge, ou elles sont jeunes, ou elles sont vieilles. Quand elles sont jeunes elles nous trompent, quand elles sont vieilles elles ne veulent pas être trompées. » Enfin, cet argument, ou plutôt ce sophisme génial pour persuader sa maîtresse de quitter son mari : « Une femme comme vous ne vit pas avec un cocu ! »
La jeune compagnie Sébastien Azzopardi semble promise à un bel avenir : la chaleur des applaudissements de cette dernière soirée 2006 constitue le meilleur encouragement pour des jeunes comédiens qui croient en l’avenir du théâtre.
UN SPECTACLE... DE RÊVE GRÂCE À SACHE GUITRY
Le Rideau est tombé en beauté sur le festival 2006 : un public fidèle a plébiscité « Faisons un rêve », interprété par une jeune compagnie fidèle à l’esprit du Maître, Sacha Guitry.
Le ciel est serein, le cadre du manoir de Beaumont toujours majestueux… On apporte des chaises pour faire face à l’affluence. À raison d’un trait d’esprit par réplique, les réactions iront crescendo, le rire communicatif de quelques-uns donnant le ton !
Conformément à la règle du genre, le mari est aveugle, balourd et riche… et cocu, mais le talent de Frédéric Imberty, lui donne une dimensions grandiose. La femme est mieux que jolie, piquante et inconsciemment (?) provocatrice… Le rôle sied à ravir à Elisa Sergent et on ne peut qu’approuver l’élan irrésistible de l’amant, Sébastien Azzopardi.compagniesebastienazzopardi.com/Sebastien-AZZOPARDI_a10.html cynique et pourtant sympathique.
Trois ou quatre personnages ? Au trio classique s’ajoute un quatrième personnage (virtuel !), le téléphone, surprenant pour une pièce créée en 1916 ! L’auteur, toujours novateur, avait-il pressenti l’omniprésence du portable ?
Sacha Guitry était-il cynique, misogyne, cruel, lucide ? On peut en débattre mais qu’importe, ses mots, ses aphorismes font toujours mouche. Faute de pouvoir tout citer, en voici deux : « Les femmes n’ont pas d’âge, ou elles sont jeunes, ou elles sont vieilles. Quand elles sont jeunes elles nous trompent, quand elles sont vieilles elles ne veulent pas être trompées. » Enfin, cet argument, ou plutôt ce sophisme génial pour persuader sa maîtresse de quitter son mari : « Une femme comme vous ne vit pas avec un cocu ! »
La jeune compagnie Sébastien Azzopardi semble promise à un bel avenir : la chaleur des applaudissements de cette dernière soirée 2006 constitue le meilleur encouragement pour des jeunes comédiens qui croient en l’avenir du théâtre.