L'éventail de Lady Windermere
Pièce de Oscar Wilde
Montée par Sébastien Azzopardi
« Qu’est ce un cynique ? C est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien »
« L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs »
Oscar Wilde, auteur irlandais de la fin du 19eme siècle est connu pour ses textes acides et légers à la fois. Attiré par les extravagances de la haute société anglaise (il a fait de brillantes études à Oxford), les préjugés et les mondanités de cette classe superficielle le répulse pourtant. L’amusement et le mépris s’entrecroisent dans l’éventail de lady Windermere, oeuvre dynamique et rafraîchissante.
Oscar Wilde se moque brillamment des puritains tout en leur concédant des caractères hauts en couleurs. La pièce est une partie de ping-pong ou les répliques assassinent autant quelles font rire. Lady Windermere fête dignement ses 21 ans. Une soirée avec des invites triés sur le volet, du champagne, une grande terrasse et bien sur un endroit pour danser. Il est très élégant d’appartenir au noyau de cette Lady si respectable. Dans cette société de potins et de cancans, cette demoiselle est irréprochable. Du moins jusqu à ce soir… Le bien et le mal. Les gens importants et ceux qui ne le sont pas. L’amour et l’infidélité. La confiance et la trahison. L’admiration et le mépris. Ces termes que tout oppose se diluent chez l’être humain. L’auteur imagine des personnages naïfs qu’il initie à la vie et sa palette polychromes de sentiments. Lorsque les préjugés sont dénoncés avec virtuosité, le donneur de leçons passe pour un artiste et non un moralisateur.
Les acteurs et la mise en scène subtile, rendent au texte son sens et son éclat. C’est une restauration sans défaut. Un moment très agréable.
A l'affiche du 12 septembre au 28 octobre 2006
Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
20, avenue Marc Sangnier, 75014 Paris
Delphine Tordjman 16/09/06
Pièce de Oscar Wilde
Montée par Sébastien Azzopardi
« Qu’est ce un cynique ? C est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien »
« L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs »
Oscar Wilde, auteur irlandais de la fin du 19eme siècle est connu pour ses textes acides et légers à la fois. Attiré par les extravagances de la haute société anglaise (il a fait de brillantes études à Oxford), les préjugés et les mondanités de cette classe superficielle le répulse pourtant. L’amusement et le mépris s’entrecroisent dans l’éventail de lady Windermere, oeuvre dynamique et rafraîchissante.
Oscar Wilde se moque brillamment des puritains tout en leur concédant des caractères hauts en couleurs. La pièce est une partie de ping-pong ou les répliques assassinent autant quelles font rire. Lady Windermere fête dignement ses 21 ans. Une soirée avec des invites triés sur le volet, du champagne, une grande terrasse et bien sur un endroit pour danser. Il est très élégant d’appartenir au noyau de cette Lady si respectable. Dans cette société de potins et de cancans, cette demoiselle est irréprochable. Du moins jusqu à ce soir… Le bien et le mal. Les gens importants et ceux qui ne le sont pas. L’amour et l’infidélité. La confiance et la trahison. L’admiration et le mépris. Ces termes que tout oppose se diluent chez l’être humain. L’auteur imagine des personnages naïfs qu’il initie à la vie et sa palette polychromes de sentiments. Lorsque les préjugés sont dénoncés avec virtuosité, le donneur de leçons passe pour un artiste et non un moralisateur.
Les acteurs et la mise en scène subtile, rendent au texte son sens et son éclat. C’est une restauration sans défaut. Un moment très agréable.
A l'affiche du 12 septembre au 28 octobre 2006
Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
20, avenue Marc Sangnier, 75014 Paris
Delphine Tordjman 16/09/06