Comédie d'après le roman de Jules Verne adapté par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, mise en scène de Sébastien Azzopardi avec Yan Mercoeur, Rodolphe Sand, Alexandre Guilbaud, Romain Canard et Réjane Lefoul.
Un décor en forme de petit théâtre de marionnettes, trois accessoires et quelques costumes suffisent à Sébastien Azzopardi pour représenter "Le tour du monde en 80 jours" de Jules Verne adapté, à sa façon, pleine d'humour, avec Sacha Danino.
Sur la scène du mythique Café de la Gare, le périple frénétique et rocambolesque du célèbre Philéas Fogg, composé de bric et de broc, éléphant compris, prend une tournure loufoque et délirante ponctuée d'anachronismes qui aurait sans doute réjoui Coluche.
Quatre garçons et une fille (Yan Mercoeur, Rodolphe Sand, Alexandre Guilbaud, Romain Canard et Réjane Lefoul), tous épatants, partent à l'assaut de ce voyage planétaire en forme de gageure, et du public, avec une pêche, une fantaisie et un sens aigu de la comédie. Ils prennent manifestement du plaisir à jouer, et, pour la plupart, plusieurs personnages, et leur enthousiasme, émaillé de fous rire, est indubitablement communicatif.
Le rythme est effréné, à la mesure du pari relevé par le flegmatique gentleman, qui garde son sang alors que, entre son domestique virevoltant comme une toupie et le policier Fix, véritable inspecteur Gadget, tout s'agite autour de lui, et chaque étape prend une tournure mirobolante et gaguesque à laquelle il est difficile de résister.
Et puis, ce spectacle ludique et roboratif aux confins des genres, à la fois café théâtre, pantomime et commedia dell'arte, donne envie de lire ou de relire le roman de Jules Verne. Ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
Alors ...bon voyage !
MM - Septembre 2007
Un décor en forme de petit théâtre de marionnettes, trois accessoires et quelques costumes suffisent à Sébastien Azzopardi pour représenter "Le tour du monde en 80 jours" de Jules Verne adapté, à sa façon, pleine d'humour, avec Sacha Danino.
Sur la scène du mythique Café de la Gare, le périple frénétique et rocambolesque du célèbre Philéas Fogg, composé de bric et de broc, éléphant compris, prend une tournure loufoque et délirante ponctuée d'anachronismes qui aurait sans doute réjoui Coluche.
Quatre garçons et une fille (Yan Mercoeur, Rodolphe Sand, Alexandre Guilbaud, Romain Canard et Réjane Lefoul), tous épatants, partent à l'assaut de ce voyage planétaire en forme de gageure, et du public, avec une pêche, une fantaisie et un sens aigu de la comédie. Ils prennent manifestement du plaisir à jouer, et, pour la plupart, plusieurs personnages, et leur enthousiasme, émaillé de fous rire, est indubitablement communicatif.
Le rythme est effréné, à la mesure du pari relevé par le flegmatique gentleman, qui garde son sang alors que, entre son domestique virevoltant comme une toupie et le policier Fix, véritable inspecteur Gadget, tout s'agite autour de lui, et chaque étape prend une tournure mirobolante et gaguesque à laquelle il est difficile de résister.
Et puis, ce spectacle ludique et roboratif aux confins des genres, à la fois café théâtre, pantomime et commedia dell'arte, donne envie de lire ou de relire le roman de Jules Verne. Ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
Alors ...bon voyage !
MM - Septembre 2007