Comédie dramatique écrite et mise en cène par Sébastien Azzopardi, avec Miren Pradier, Sébastien Azzopardi, Déborah Leclercq et Alexandre Nicot.
Valentine et Sam, sur le canapé face au public, pour ce ressemble fort à une thérapie de couple, revoient tout ce qui les a amenés là et reviennent sur les principaux moments qu'ils ont partagés, remontant le temps jusqu'à leur rencontre.
En fonction de celui qui raconte, les versions diffèrent sensiblement. C'est ce qu'a voulu montrer Sébastien Azzopardi avec "Ma version de l'histoire".
Une fois de plus l'auteur-metteur en scène propose une comédie originale à la mise en scène élégante autour de la vertigineuse scénographie conçue par Juliette Azzopardi, avec la vidéo sublime de Nathalie Cabrol.
La pièce laisse libre cours au couple qui interagit et commente les différentes versions qu'ils rejouent selon leur point de vue à chacun. C'est jubilatoire. On se délecte de la mauvaise foi de l'un ou des petites vacheries de l'autre. C'est toujours très bien vu et comme à l'accoutumée, avec des répliques percutantes.
A travers, l'histoire personnelle du couple, Sébastien Azzopardi évoque les grands événements de la mémoire collective : le second tour Chirac-Le Pen 2002, le 11 septembre 2001, l'éclipse totale d'août 1999, la finale de la coupe du monde 98 etc... Ce qui fait de cette rétrospective de couple, une histoire universelle.
Les quatre comédiens sont tous formidables. Miren Pradier est à la fois drôle et éminemment touchante. Sébastien Azzopardi promène son flegme et sa décontraction avec malice. Quant à Déborah Leclercq et Alexandre Nicot, ils campent avec talent les autres personnages. "Ma version de l'histoire", plus qu'une comédie, est également une fine analyse des rapports homme-femme.
On y voit les mensonges et petites trahisons de couple mais surtout cet amour indéfectible qui, parfois malmené, commence à s'éteindre mais n'attend qu'une chose pour se rallumer de plus belle.
Nicolas Arnstam - janvier 2024 - Lire article
Valentine et Sam, sur le canapé face au public, pour ce ressemble fort à une thérapie de couple, revoient tout ce qui les a amenés là et reviennent sur les principaux moments qu'ils ont partagés, remontant le temps jusqu'à leur rencontre.
En fonction de celui qui raconte, les versions diffèrent sensiblement. C'est ce qu'a voulu montrer Sébastien Azzopardi avec "Ma version de l'histoire".
Une fois de plus l'auteur-metteur en scène propose une comédie originale à la mise en scène élégante autour de la vertigineuse scénographie conçue par Juliette Azzopardi, avec la vidéo sublime de Nathalie Cabrol.
La pièce laisse libre cours au couple qui interagit et commente les différentes versions qu'ils rejouent selon leur point de vue à chacun. C'est jubilatoire. On se délecte de la mauvaise foi de l'un ou des petites vacheries de l'autre. C'est toujours très bien vu et comme à l'accoutumée, avec des répliques percutantes.
A travers, l'histoire personnelle du couple, Sébastien Azzopardi évoque les grands événements de la mémoire collective : le second tour Chirac-Le Pen 2002, le 11 septembre 2001, l'éclipse totale d'août 1999, la finale de la coupe du monde 98 etc... Ce qui fait de cette rétrospective de couple, une histoire universelle.
Les quatre comédiens sont tous formidables. Miren Pradier est à la fois drôle et éminemment touchante. Sébastien Azzopardi promène son flegme et sa décontraction avec malice. Quant à Déborah Leclercq et Alexandre Nicot, ils campent avec talent les autres personnages. "Ma version de l'histoire", plus qu'une comédie, est également une fine analyse des rapports homme-femme.
On y voit les mensonges et petites trahisons de couple mais surtout cet amour indéfectible qui, parfois malmené, commence à s'éteindre mais n'attend qu'une chose pour se rallumer de plus belle.
Nicolas Arnstam - janvier 2024 - Lire article