La Dame Blanche
De Sebastien Azzopardi et Sacha Danino
Mise en scène : Sébastien Azzopardi
Avec Arthur Jugnot, Anaïs Delva, Michèle Garcia, Réjane Lefoul, Sébastien Pierre,Emma Brazeilles, Benoît Tachoires
INFOS & RÉSERVATION Théâtre du Palais Royal 38 Rue Montpensier 75001 Paris Tél. : 0142974000
LES AUTEURS
Sébastien Azzopardi, dont les parents ont toujours évolué dans le milieu artistique ( il est l’arrière petit fils de Sarah Bernard), n’a toujours rêvé que de Théatre : il a commencé avec son institutrice de CM2 , est entré à 16 ans au conservatoire du 5e arrondissement , à 18 ans au cours Simon; et, à 25 ans, il a écrit et mis en scène son premier spectacle.
En 2002 il monte les " Classiques contre attaquent ", une adaptation des Fables de La Fontaine, de Gargantua, de Rabelais, et de Candide, de Voltaire. Puis il adapte, pour le Palais Royal, les « Dix petits nègres », d’Agatha Christie, rebaptisés « Devinez qui? »; ce qui lui permet, à 28 ans, d’être nommé aux Molières pour la 1ere fois (Meilleure Adaptation, en 2004).
En 2003, avec Elisa Sergent, il crée sa compagnie de théâtre: la compagnie Sébastien Azzopardi, et produit le Barbier de Séville, de Beaumarchais; Faisons un rêve, de Sacha Guitry; les Caprices de Marianne, de Musset; l’Eventail de Lady Windermere, d’Oscar Wilde, en 2007, pièce qui lui vaut 5 nominations aux Molières.
Mais c’est en écrivant ses propres pièces qu’il parvient à vraiment marquer le public. Il crée avec Sacha Danino, son ami d’enfance, un univers très personnel : naîtront successivement « le Tour du monde en 80 jours », « Mission Florimont », « Dernier coup de Ciseaux » qui obtient le Molière de la meilleure comédie, en 2014; et enfin, "Coup de Théâtres", en 2014. Ces productions d’un genre inédit rencontrent, toutes ,le goût du public et la plupart dépassent les mille représentations.
"La Dame Blanche" est leur dernière création.
THÈME
Chut! On ne dévoilera rien de la vie quotidienne du poste de gendarmerie de cette petite commune de 1200 habitants du fin fond de la Bretagne où rien n’arrive jamais sauf…
POINTS FORTS
- L’atmosphère. L’accueil au théâtre est surprenant : sur fond de musique sinistre , devant une scène sur laquelle trônent des menhirs recouverts de catafalques, le tout dans une pénombre menaçante, des ouvreurs en robes de bure, capuchonnés, vous indiquent votre place d’une voix caverneuse, vous souhaitent une mauvaise soirée , pendant que d’autres viennent vous surprendre par derrière suscitant des cris chez certains spectateurs. Dans ce climat, une voix menaçante vous prévient : "celui qui oubliera d’éteindre son portable subira un châtiment dont il se souviendra… »
C’est parti , le chaud et le froid alterneront; pas une minute de répit pour le plus grand bonheur du spectateur.
- La mise en scène : effets spéciaux , lumière , musique , plateau tournant, tous les moyens possibles sont utilisés pour rendre ce thriller palpitant .
- L’histoire se passe sur la scène comme dans la salle: à la différence du cinéma qui, certes, a d’autres moyens, au théâtre, acteurs et spectateurs sont enfermés dans une même pièce , tout peut arriver: avis donc aux âmes sensibles, choisissez de préférence le balcon à l’orchestre, vous serez un peu moins exposés au feu de l’action; par contre choisissez l’orchestre si vous voulez vivre pleinement l’expérience...
- La troupe, au jeu minutieusement réglé , se régale de jouer avec nous et pour nous . Les personnages parfaitement caricaturés sont tous au diapason et nous entraînent avec entrain dans leur course folle.
- La fin: c’est un véritable thriller, et bien malin est celui qui sait comment l’histoire finira.
POINTS FAIBLES
Je ne l'ai pas ressenti comme un point faible, mais certains pourront avoir cette réaction: en allant voir « La Dame Blanche », vous n’allez pas au théâtre dans cette vénérable institution qu’est le Theâtre du Palais Royal, vous allez partager un moment intense avec des acteurs et d’autres spectateurs. Il faut le savoir, et accepter de jouer le jeu…
EN DEUX MOTS ...
Enfin un spectacle d’horreur qui vous fait vraiment rire: la promesse de faire peur est tenue, le pari de faire rire également.
Ce mélange de théâtre, de commedia dell’arte, de cabaret, associé à un rythme cinématographique, est détonnant et original.
RECOMMANDATION
Excellent ★★★★
Brigitte Chirié-Serrell / 08 octobre 2015 / Culture Tops
De Sebastien Azzopardi et Sacha Danino
Mise en scène : Sébastien Azzopardi
Avec Arthur Jugnot, Anaïs Delva, Michèle Garcia, Réjane Lefoul, Sébastien Pierre,Emma Brazeilles, Benoît Tachoires
INFOS & RÉSERVATION Théâtre du Palais Royal 38 Rue Montpensier 75001 Paris Tél. : 0142974000
LES AUTEURS
Sébastien Azzopardi, dont les parents ont toujours évolué dans le milieu artistique ( il est l’arrière petit fils de Sarah Bernard), n’a toujours rêvé que de Théatre : il a commencé avec son institutrice de CM2 , est entré à 16 ans au conservatoire du 5e arrondissement , à 18 ans au cours Simon; et, à 25 ans, il a écrit et mis en scène son premier spectacle.
En 2002 il monte les " Classiques contre attaquent ", une adaptation des Fables de La Fontaine, de Gargantua, de Rabelais, et de Candide, de Voltaire. Puis il adapte, pour le Palais Royal, les « Dix petits nègres », d’Agatha Christie, rebaptisés « Devinez qui? »; ce qui lui permet, à 28 ans, d’être nommé aux Molières pour la 1ere fois (Meilleure Adaptation, en 2004).
En 2003, avec Elisa Sergent, il crée sa compagnie de théâtre: la compagnie Sébastien Azzopardi, et produit le Barbier de Séville, de Beaumarchais; Faisons un rêve, de Sacha Guitry; les Caprices de Marianne, de Musset; l’Eventail de Lady Windermere, d’Oscar Wilde, en 2007, pièce qui lui vaut 5 nominations aux Molières.
Mais c’est en écrivant ses propres pièces qu’il parvient à vraiment marquer le public. Il crée avec Sacha Danino, son ami d’enfance, un univers très personnel : naîtront successivement « le Tour du monde en 80 jours », « Mission Florimont », « Dernier coup de Ciseaux » qui obtient le Molière de la meilleure comédie, en 2014; et enfin, "Coup de Théâtres", en 2014. Ces productions d’un genre inédit rencontrent, toutes ,le goût du public et la plupart dépassent les mille représentations.
"La Dame Blanche" est leur dernière création.
THÈME
Chut! On ne dévoilera rien de la vie quotidienne du poste de gendarmerie de cette petite commune de 1200 habitants du fin fond de la Bretagne où rien n’arrive jamais sauf…
POINTS FORTS
- L’atmosphère. L’accueil au théâtre est surprenant : sur fond de musique sinistre , devant une scène sur laquelle trônent des menhirs recouverts de catafalques, le tout dans une pénombre menaçante, des ouvreurs en robes de bure, capuchonnés, vous indiquent votre place d’une voix caverneuse, vous souhaitent une mauvaise soirée , pendant que d’autres viennent vous surprendre par derrière suscitant des cris chez certains spectateurs. Dans ce climat, une voix menaçante vous prévient : "celui qui oubliera d’éteindre son portable subira un châtiment dont il se souviendra… »
C’est parti , le chaud et le froid alterneront; pas une minute de répit pour le plus grand bonheur du spectateur.
- La mise en scène : effets spéciaux , lumière , musique , plateau tournant, tous les moyens possibles sont utilisés pour rendre ce thriller palpitant .
- L’histoire se passe sur la scène comme dans la salle: à la différence du cinéma qui, certes, a d’autres moyens, au théâtre, acteurs et spectateurs sont enfermés dans une même pièce , tout peut arriver: avis donc aux âmes sensibles, choisissez de préférence le balcon à l’orchestre, vous serez un peu moins exposés au feu de l’action; par contre choisissez l’orchestre si vous voulez vivre pleinement l’expérience...
- La troupe, au jeu minutieusement réglé , se régale de jouer avec nous et pour nous . Les personnages parfaitement caricaturés sont tous au diapason et nous entraînent avec entrain dans leur course folle.
- La fin: c’est un véritable thriller, et bien malin est celui qui sait comment l’histoire finira.
POINTS FAIBLES
Je ne l'ai pas ressenti comme un point faible, mais certains pourront avoir cette réaction: en allant voir « La Dame Blanche », vous n’allez pas au théâtre dans cette vénérable institution qu’est le Theâtre du Palais Royal, vous allez partager un moment intense avec des acteurs et d’autres spectateurs. Il faut le savoir, et accepter de jouer le jeu…
EN DEUX MOTS ...
Enfin un spectacle d’horreur qui vous fait vraiment rire: la promesse de faire peur est tenue, le pari de faire rire également.
Ce mélange de théâtre, de commedia dell’arte, de cabaret, associé à un rythme cinématographique, est détonnant et original.
RECOMMANDATION
Excellent ★★★★
Brigitte Chirié-Serrell / 08 octobre 2015 / Culture Tops