Mission Florimont au Splendid
Comédie
Théâtre du Splendid
Mission Florimont au Théâtre du Splendid : le seul spectacle en 3D visible dans la capitale.
C’est au Festival de la BD d’Angoulême et non pas aux Molières qu’un prix pour ce spectacle aurait du être décerné tellement Mission Florimont emprunte au découpage et au rythme que n’auraient reniés ni Alexis, dessinateur des Cinémastock, ni Gotlib son scénariste.
Comédie
Théâtre du Splendid
Mission Florimont au Théâtre du Splendid : le seul spectacle en 3D visible dans la capitale.
C’est au Festival de la BD d’Angoulême et non pas aux Molières qu’un prix pour ce spectacle aurait du être décerné tellement Mission Florimont emprunte au découpage et au rythme que n’auraient reniés ni Alexis, dessinateur des Cinémastock, ni Gotlib son scénariste.
Imaginez la scène du Splendid transformée tour à tour en grandes salles de château où se décide le sort de la royauté, en plaines et prairies où chevauchent de fougueux coursiers, voire en champ de bataille.
Les auteurs ont voulu un texte qui joue sur le seul registre de l’anachronisme et de l’absurde. Les jeux de mots succèdent aux calembours, même s’il est plus question de vitesse que de rythme. Ce sont allusions à des situations politiques, clins d’œil à l’actualité, connivences avec les spectateurs complices qui se fendent la pêche du début à la fin tant chaque comédien a le talent qu’exigerait leur propre spectacle en one-man-show.
Les auteurs ont voulu un texte qui joue sur le seul registre de l’anachronisme et de l’absurde. Les jeux de mots succèdent aux calembours, même s’il est plus question de vitesse que de rythme. Ce sont allusions à des situations politiques, clins d’œil à l’actualité, connivences avec les spectateurs complices qui se fendent la pêche du début à la fin tant chaque comédien a le talent qu’exigerait leur propre spectacle en one-man-show.
Ce qui ne veut pas dire que chacun joue pour soi puisqu’à contrario même en galopant de fougueux destriers faits de carton-pâte, on ne trouvera ni chevauchements ni répliques heurtées. Le public en redemande de cette réinvention monty-pytonnesque, lui qui depuis Les Visiteurs est en thérapie collective pour manque de théâtre loufoque.
Les esthètes n’appelleront pas à la forfaiture et admettront que c’est là le seul spectacle en 3D visible dans la capitale : Drôle-Dingue-Décalé !
Patrick DuCome - 9 février 2011
Les esthètes n’appelleront pas à la forfaiture et admettront que c’est là le seul spectacle en 3D visible dans la capitale : Drôle-Dingue-Décalé !
Patrick DuCome - 9 février 2011