« La Dame Blanche », on en veut encore !
On se souvient de l’engouement suscité par « Dernier coup de ciseau », une comédie signée Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Pour la « Dame Blanche », c’est le même duo aux commandes et cette fois-ci, la promesse a changé. Le but est de faire vivre au public ce sentiment aussi courant au cinéma qu’il est rare au théâtre : la peur. Pari réussi !
Le Théâtre du Palais-Royal est transformé en maison hantée. Avant le lever de rideau, l’ambiance stressante est omniprésente. Des sortes de goules sans visage se promènent dans la salle et effrayent le public (âme sensible, attendez la dernière minute pour vous installer !). L’aspect immersif est conservé tout au long de la représentation. Les membres du public composent, tour à tour, les habitants d’un squat et les victimes des éléments (ou des esprits !) déchaînés. On est jamais extérieurs à l’histoire qui se déroule autour de nous.
Car histoire il y a. Les auteurs se sont gardés de créer un banal train fantôme d’1h40. On apprend, dès les premiers instants, que Milo a fauté en quittant son amante Alice après lui avoir fait des promesses, puis en la tuant accidentellement. Alors, l’image d’Alice ne cessera de tourmenter Milo, « les esprits ne peuvent pas tuer, mais ils rendent fou », dira une jeune médium toxicomane à un Milo à deux pas de l’asile. La noirceur du propos ne doit pas nous faire oublier un certain humour. Quelques scènes effrayantes (qui ne sont pas les plus spectaculaires), sont pleines de dérision.
On se souvient de l’engouement suscité par « Dernier coup de ciseau », une comédie signée Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Pour la « Dame Blanche », c’est le même duo aux commandes et cette fois-ci, la promesse a changé. Le but est de faire vivre au public ce sentiment aussi courant au cinéma qu’il est rare au théâtre : la peur. Pari réussi !
Le Théâtre du Palais-Royal est transformé en maison hantée. Avant le lever de rideau, l’ambiance stressante est omniprésente. Des sortes de goules sans visage se promènent dans la salle et effrayent le public (âme sensible, attendez la dernière minute pour vous installer !). L’aspect immersif est conservé tout au long de la représentation. Les membres du public composent, tour à tour, les habitants d’un squat et les victimes des éléments (ou des esprits !) déchaînés. On est jamais extérieurs à l’histoire qui se déroule autour de nous.
Car histoire il y a. Les auteurs se sont gardés de créer un banal train fantôme d’1h40. On apprend, dès les premiers instants, que Milo a fauté en quittant son amante Alice après lui avoir fait des promesses, puis en la tuant accidentellement. Alors, l’image d’Alice ne cessera de tourmenter Milo, « les esprits ne peuvent pas tuer, mais ils rendent fou », dira une jeune médium toxicomane à un Milo à deux pas de l’asile. La noirceur du propos ne doit pas nous faire oublier un certain humour. Quelques scènes effrayantes (qui ne sont pas les plus spectaculaires), sont pleines de dérision.
© Emilie Brouchon
En même temps, les effets spéciaux tiennent leurs engagements. Vidéo, effets sonores et tours de magie maintiennent l’ambiance entre angoisse et merveille. Un drap peut traverser le théâtre et la pluie s’abattre sur le public. Aussi, on assiste au cauchemar récurrent de Milo, celui où il renverse Alice. Cadavre en décomposition et mobilier mouvant sont aussi de la partie.
Avec cette « Dame Blanche », Azzopardi et Danino revisitent un mythe de l’épouvante sans tenter de s’y complaire de façon littérale. Le point de départ, combiné à une mise en scène dynamique et une équipe d’acteurs tous dotés d’une inquiétante maîtrise de la dualité, en fait un spectacle ludique, rare et captivant.
La dame blanche de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino.
Mise en scène Sébastien Azzopardi.
Actuellement, au Théâtre du Palais-Royal, 38 rue de Montpensier, 75001, Paris.
Durée : 1h40. Plus d’informations et réservations sur theatrepalaisroyal.com
Hadrien Volle / 28 septembre 2015 / Arkult
Avec cette « Dame Blanche », Azzopardi et Danino revisitent un mythe de l’épouvante sans tenter de s’y complaire de façon littérale. Le point de départ, combiné à une mise en scène dynamique et une équipe d’acteurs tous dotés d’une inquiétante maîtrise de la dualité, en fait un spectacle ludique, rare et captivant.
La dame blanche de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino.
Mise en scène Sébastien Azzopardi.
Actuellement, au Théâtre du Palais-Royal, 38 rue de Montpensier, 75001, Paris.
Durée : 1h40. Plus d’informations et réservations sur theatrepalaisroyal.com
Hadrien Volle / 28 septembre 2015 / Arkult